Je plonge à Porquerolles…

Par Christian Kamlet 23/08/2019
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Plongées top niveau !

Finalement, je ne résiste pas à la tentation de publier un article, certes court, mais juste sur les plongées à Porquerolles et autour. N’ayant pas plongé dans ces eaux depuis… très très longtemps, je redécouvre tout et avec beaucoup de plaisir. Plaisir partagé avec toutes les personnes que j’emmène en plongée, du baptême à l’exploration en passant par les formations. Explorer… ça forme !

Port-Cros, c’est du gros

Effet parc marin certainement, les plongées autour de Porquerolles sont d’un haut niveau, surtout en été : eau chaude et claire, fonds préservés, faune riche et très très poissonneuse.

Et puis il y a les plongées à Port-Cros, un joyau à découvrir. De Bagaud à la Gabinière que de découvertes incroyables à faire. Evidemment ça attire du monde et on retrouve sur les sites beaucoup de bateaux de centres de plongée de la côte qui viennent jusque là. Heureusement que l’entente est la plupart du temps cordiales et que les mouillages permanents existent. Ceux-ci sont d’ailleurs réservés aux partenaires du Parc dument « patentés » pour l’année en cours. Ce qui est le cas du centre Iléo Porquerolles. Que dire de ces plongées, tout en restant simple ? Plusieurs sont à faire absolument autour des îlots Bagaud – Gabinière. Presque tout se plonge autour de ce dernier. C’est bien là qu’on trouvera les mérous les plus mahousses et les moins farouches pour peu que l’on plonge discret… et respectueux. Alors il faut y aller pour le croire, comme Iléo qui y va parfois plusieurs fois par semaine.

Tu te la donnes à tort ?

Et les épaves ? Bien sûr il y en a beaucoup sur cette zone et certaines sont très belles à visiter. Mais le top du top est sans doute une plongée sur l’épave du Donator. Le Prosper Schiaffino pour les intimes. Je n’ai rien vu d’aussi impressionnant depuis une plongée plus lointaine, sur l’Umbria à la sortie de Port-Soudan.

Cependant, c’est une plongée délicate, parfois dangereuse mais envisageable même en se limitant à 40 mètres. Il est bien sûr possible d’aller au-delà si on en possède les prérogatives et l’aptitude. Personnellement, l’intérêt est moins pour l’épave elle-même que pour le décors d’un milieu vivant si luxuriant. Tout y est trop… gros, multiple, foisonnant. On se croirait dans une plongée tropicale à l’autre bout du monde… mais avec des espèces bien méditerranéennes. Troublant.

L’espace d’un article est trop court pour parler de toutes les plongées, de toutes les rencontres naturalistes possibles et du séjour sur une île telle que Porquerolles. Mais promis, nous y reviendrons…

Merci à Jean-Philippe Boursier pour son amicale autorisation et ses photos prises cet été 2019 à Porquerolles et Port-Cros.

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